Cette situation se maintient jusqu'au jour où :

Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, un vendeur de rue de fruits et légumes s’immole à Sidi Bouzid marquant le début de mouvements de révoltes qui ont secoué une population ne supportant plus les injustices du régime. Le jeune homme voulait protester contre ses conditions de vie et de travail et le harcèlement constant des policiers du régime.

Mohamed Bouazizi personnifie l’impact que peut avoir le poids de l’émotion en politique internationale. Son acte eût un effet de contagion tant national que transnational : le pays a connu une vague de manifestations réprimée dans la violence tandis qu’en France, par exemple, des marches de soutien ont eu lieu.

"Ben Ali, dégage !" 

Manifestations devant le Ministère de l'Intérieur à Tunis pour le départ de Ben Ali le 14 janvier 2011.

La révolution "surprise" et le flou diplomatique

Scène 2

Malgré les relations étroites de la France avec la Tunisie depuis des décennies la Révolution a pris par surprise diplomates, chercheurs, services de renseignement, journalistes etc.

Cette diplomatie française désemparée a engendré une politique de flottements et de maladresses durant les premiers mois de la Révolution (décembre - février 2011).

Fermeture de l'espace Schengen pour "risque de trouble à l'ordre public"

"Ben Ali, a fui" 

En ce même jour du 14 janvier 2011, Ben Ali fuit le pays.

Michèle Alliot-Marie, Ministre des Affaires Etrangères, propose à la police tunisienne le savoir-faire français pour "régler les situations sécuritaires", lors d'un discours devant l'Assemblée nationale le 12 janvier 2011 

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